REVOILÀ LE FROID

Il est tout blanc mon toit,
Tatoué par le froid ;
Le triste merle, aux abois,
Ce matin, se tient coi.

Tétanisés, sans voix,
On se demande pourquoi
L’hiver nous dicte sa loi,
Implacable et narquois.

Hier encore, ma foi,
Il faisait bon, je crois ;
On ramassait les noix,
Les belles étant pour moi.

C’en est fini, cette fois,
Des beaux jours et des joies :
Revoilà les longs mois
De froidures et d’effrois.

28/11/10

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