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LE TGV
Aujourd’hui, je m’en vais,
Je prends le TGV !
Il m’attend sur le quai ;
Je composte mon billet.
Ma voiture est trouvée,
Mes bagages sont rangés :
A ma place réservée,
Je peux donc m’installer.
Tout le charivari
Du tout dernier assis
Paraît presque fini…
Ça y est, on est parti !
Une tendre voix accueillante
Sagement nous présente
Les horaires, les descentes
Et du bar elle nous tente.
Tout doucement, d’abord,
De la gare, il se sort
Puis traverse le décor
Des banlieues carnivores.
Et nous voilà, déjà,
Dans le panorama
Des plaines et des bois
Qui défilent à tout va !
Puis vient le contrôleur,
Le prince des poinçonneurs,
Qui réveille les dormeurs
Avec tact et douceur.
Toujours, par la fenêtre,
Des paysages champêtres
Qu’on aimerait connaître,
Où l’on voudrait bien être.
Un p’tit tour aux toilettes
Où une ronde pédalette
Lache de l’eau toute violette
Pour curer la cuvette.
Un journal achevé,
Une petite sieste sauvée
Et voilà l’arrivée !
Merci, « cher » TGV !
Calas le 26/02/05 et 02/03/11
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