POÈMES :

M'écouter dire le poème A sec
Imprimer le poème A sec au format pdf

 

 

 

À SEC

 

Où sont passés les troncs d’antan
Qu’on remplissait tout en priant ?
Si, de nos jours, on pèche autant,
Le rachat ne coûte plus d’argent.

 

Dans les églises, fermées souvent,
On ne croise plus de mécréants.
Fini les cierges se consumant,
Dans la forte odeur de l’encens.

 

Toutes ces piécettes de petites gens
Réconfortaient les indigents.
Sur internet, c’est, à présent,
Qu’on peut donner aux plus souffrants.

 

Où sont passées les quêtes d’antan
Qui rapportaient bon an, mal an ?
Qu’ils deviennent rares les pratiquants,
Comme leurs billets qu’ils vont gardant.

 

Ce n’est qu’à Lourdes, au Vatican,
Que s’amasse toujours plein d’argent.
Dans nos paroisses, et pour longtemps,
L’Eglise doit vivre plus pauvrement.

 

Mais pourquoi serait-ce un tourment,
Alors que c’est un beau tournant ?
L’Amour de Dieu s’offre librement :
D’en témoigner, il est fort temps !

 

18/06/11

 

 

vieux tronc d'église

Panier pour la quête

Tirelire à Lourdes pour le Vatican

 

 

poème précédent A sec

Retour au recueil TRACES DES CIEUX

fin du recueil

 

Retour POÈMES ILLUSTRÉS

 

Retour en haut de la page