POÈMES :
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NICOLEA tous ceux qui l'aimaient.Nicole nous a quittéEn cette fin d'étéSon âme s'est envoléeLà où elle le voulaitAu ciel elle a rejointSes parents son conjointEt ceux dont elle prit soinPartout de loin en loinAu milieu du printempsCommencèrent ses tourmentsNous laissant impuissantsDevant son mauvais sangQui donc n'avait comprisAprès être si surprisQue de ce mal mauditElle ne serait guérieIl nous reste à jamaisL'image de Nicole gaieDe son visage combléQuand elle pouvait aiderSon sourire rayonnantPour ses quatre-vingts ansParmi tous les enfantsEt ceux qu'elle aimait tantSeule dans sa Clio verteD'une conduite alerteAvec jambe gauche inerteLes rétros en pure perteElle filait dans les villesSans trop se faire de bileFuyant les choses futilesEn voulant être utileN'ayant pas enfantéElle aimait sans compterNeveux et leurs portéesComme de Pierre adoptésEndoctrinée à pointElle aidait au besoinVeuve et pauvre orphelinHandicapé divinTout comme le prisonnierAprès guerre libéréJusqu'au paralyséOu au vieux oubliéToujours intéresséePar l'actualitéElle aimait discuterVoulant persuaderElle trouvait toute sa flammeAu Figaro comme femmeSur radio Notre DameEt K.T.O. pour l'âmeParisienne cultivéeElle louait sa citéPartant y visiterSes expos ses muséesCapitale de son cœurOù elle passa tant d'heuresDe long et dur labeurPour qu'elle fête ses bonheursNicole s'en est alléeLà où elle le voulaitRejoindre ceux qu'elle aimaitEt qui sûr l'attendaientEt de là où elle estComment ne pas penserQu'elle saura bien prierPour nous réconforter21/09/05
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