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Tout comme les feuilles qui sont
Emportées, sans retour,
Loin des arbres qui les ont
Fait grandir, aux beaux jours,
Nos amours finiront
En chagrins tristes et lourds,
Si des bourrasques se font
Plus féroces que vautours.
Tous nos amours iront
Là où vont les amours,
Balayés par l’affront
Des vilains désamours
Ou de la mort qui fond
Nous fauchant, tour à tour,
En nous ridant le front,
Dans son compte à rebours.
Le sachant, donc, vivons
Plus fort, au jour le jour,
La chance que nous avons
De côtoyer l’Amour
Et, du coup, nous pourrons,
Avec plus de bravoure,
Quand les bourrasques viendront,
Subir les mauvais jours.
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01/12/06 |
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