POÈMES :
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BOOMERANGDepuis plus d'une semaineToujours la même rengaineDes voitures sont en feuDans les plus pauvres banlieuesMonsieur de SarkozyDu haut de son méprisA été le premierA sortir le briquetCherchant à bien montrerAux riches et vieux FrançaisQu'on peut compter sur luiPour laver le paysIl a trouvé malinAvec son air hautainDe vouloir nettoyer« Au Karchër » les citésNe parlant pas des mursQui garderont leurs souilluresIl visait une jeunesseQui déteste qu'on l'agresseDeux électrocutésQui « se croyaient » coursésOnt servi d'étincelleAux colères jouvencellesA présent c'est la guerreCar dans ces poudrièresQuand on y sème le ventOn récolte l'ouraganA force d'être maltraitésDe n'être pas écoutésCes jeunes qu'on veut « blanchir »Répondent avec leur ireN'étant pas très douésPour pouvoir disserterLe feu est leur langagePour exprimer leur rageDans ces coins de misèreRidicule de n'y faireSeule une brute répressionSans l'once de préventionA l'avoir oubliéDepuis quelques annéesNotre triste gouvernementVa se casser les dentsEt ses voix discordantesQui semblent bien imprudentesNous laissent prévoir le pireVoilà de quoi frémirA toujours se complaireA vouloir satisfaireSon seul électoratOn en arrive làMonsieur de VillepinA sur la planche du painMais est-ce le mieux placéPour s'en détracasserSi la gauche au pouvoirA raté son devoirElle en a fait un peuSans mettre d'huile sur le feu04/11/05
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