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Karol Wojtyla : c'est le vrai nom du pape polonais Jean Paul 2.
Gemelli : hôpital de Rome où le pape a été hospitalisé plusieurs fois pour une mauvaise grippe.
Curie : les gens d'église qui vivent et travaillent au Vatican, en particulier les cardinaux qui ont pratiquement tous été nommés par Jean Paul 2 et qui sont à sa botte.
L'Esprit de feu : l'Esprit Saint qui est sensé influencer la vie de l'Eglise, à condition que ses responsables et tous les chrétiens acceptent de se mettre à son écoute.
Vieux jeu : personne aux idées rétrogrades ; Jean Paul est revenu sur beaucoup des acquis du concile Vatican 2 qui avait rajeuni, ouvert et mis en route l'Eglise dans les années 60.
Auréole : c'est le cercle lumineux représenté par les peintres autour de la tête des saints. Jean Paul 2 ne cesse de fabriquer des saints à tour de bras : ceux-ci doivent nous servir de modèle.
Par sa souffrance et sa résistance au mal, il se propose d'être un saint vivant que l'on doit aduler. Déjà que les papes étaient infaillibles, il faudrait maintenant les idolâtrer…
Veule : - dans le sens « qui manque d'énergie » parce qu'il est malade.
- dans le sens « mou » parce qu'il se fait manipuler par les courants conservateurs.
- dans le sens ancien « voleur » parce qu'il vole aux laïcs la place que le concile Vatican 2 leur promettait, (en particulier les femmes), et que, dans bien des domaines, il nous refuse la liberté.
Partenia : diocèse disparu, (découpage géographique sous la responsabilité d'un évêque), situé en Mauritanie, où Monseigneur Gaillot a été viré il y a dix ans, en 1995, par Jean Paul 2 alors que, dans le même temps, il permettait aux intégristes (réactionnaires) de se faire une place au soleil dans l'Eglise.
Monseigneur Gaillot, dans la ligne de Vatican 2, propose un autre discours et un visage plus accueillant de la tendresse de Dieu. C'est mon évêque et c'est aussi celui de ceux qui souffrent, qui sont rejetés, exclus ou excommuniés dans l'Eglise ou hors de l'Eglise.
Pontificat : durée du « règne », de la fonction d'un pape. Celui de Jean Paul 2 est particulièrement long. Après un départ en fanfare, à la Sarkozy, tout en esbroufe et manipulation des médias, les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes. C'est marche arrière toute et qu'aucune tête ne dépasse.
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