POÈMES :
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JE JETTE COMME JE SUISA tous les AmpazinchiDans mon village au temps jadisChacun jetait ses immondicesPar la fenêtre avec sa pisseEt c'était pour les poules délicePuis vint comme à Paris ou NiceLa consommation salvatricePour la nature si destructriceAvec ses emballages facticesIl fallut donc faire la policeAfin que la somme de nos vicesTermine sa vie telle une pelisseSous le réservoir hors serviceVers les années soixante et dixLassés par cette vue peu propiceOù les cochons faisaient grosses cuissesArrivèrent les containers lissesIl en fut même mis à l'égliseBien que certains ça les défriseJamais grande eau ne les iriseEt pour javel ils ont la biseLeur emplacement toujours attiseChacun veut sa poubelle vert-grisePrès de chez lui où il a priseMais sans odeurs ni vue soumisesTandis qu'à Ampaza on criseSur là où elles devraient être sisesDans toute l'Europe il est de miseQue chacun ses déchets diviseVous qui aimez qu'on vous éliseEt vous qui leur parlez sans bisesSachez que nos poubelles nous disentCombien sur nous civisme a priseAmpaza le 09/08/06
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