ENFER

J’ai horreur de ces heures de malheur

Qui me leurrent et m’écoeurent de douleur

Sous leurs nombres leurs décombres morne je sombre

C’est mon ombre qui encombre la pénombre

Mes angoisses me trépassent et effacent

Toutes les traces de ma face dans l’espace

J’ai horreur de mes pleurs de rancœurs

Où mon cœur seul se meurt dans ses peurs

Je me noie aux abois dans l’effroi

Et louvoie à chaque fois entre deux froids

Sans me plaire sans repères sans rien faire

Sur cette terre je me terre et m’enferre

05/01/05 et 20/03/07