POÈMES :
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LE GLAS DE L'ANGOISSE
Telle une cloche qui se fêle au lointain dans le noirJe sens monter en moi lentement certains soirsL’angoisse sourde et immonde au vilain timbre qui bêleEt me plonge peu à peu dans des fanges où je gèleElle me noie je ne vois plus de voie et blesséSeule ma foi lutte encore contre mes entrailles froisséesComme le glas elle me glace et sans cesse elle me lasseA mes faibles SOS elle ne laisse pas de placeJe sens bien à la ronde des bonnes âmes qui voudraientQue j’abandonne mon nid où je demeure prostréElles m’appellent elles me crient me demandent de sortirD’apprécier le printemps et puis de repartirMais comment exprimer tous les maux qui me rongentQuand même les mots me manquent et se meurent dans ma gorgeComment faire taire l’angoisse dans mon triste cœur souilléQuand sonne et déraisonne son sale klaxon rouillé05/01/05 et 31/03/07 |
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