POÈMES :

 

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FUIR

 

Pour quiconque a une mère
Qui lui rend vie amère,
Survivre n’est qu’une longue fuite
Dans laquelle… il l’évite !

Mes autos miniatures,
Mon vélo comme voiture,
Puis mon cyclomoteur
Servirent à mon bonheur.

J’aimais tout ce qui bouge,
Surtout de couleur rouge,
Pour espérer tenter
De pouvoir l’oublier.

Seul, dans cette liberté,
Sans son autorité,
Je trouvais de l’air pur,
Sous couverts d’aventures.

Si venaient les vacances,
Je saisissais la chance
De choyer tous les cieux
Où n’iraient pas ses yeux.

Planqué dans mon maquis,
Tout me semblait exquis :
Je rêvais, en silence,
D’un avenir moins rance.

 

Ampaza, le 17/07/05
Et Tignes, le15/02/11

 

 

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