POÈMES :
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CARRY LE ROUETA Isabelle C.L’été, en février,Il faut, pour le trouver,Aller suivre les sentiersDe Carry le Rouet.C’est tout près de MarseilleQue se trouve cette merveilleQui, un jour de soleil,Met nos sens en éveil.Dans les collines du Rove,Tous les sommets sont chauvesMais dans chaque creux s’y loventDes bouquets de thym mauves.Dans de profondes tranchées,La blancheur des rochers,De bosquets verts tachés,Nous laisse la mer cachée.
Soudain nous apparaît,Au détour d’un lacet,La Méditerranée,De lumière inondée.Dans le ciel sans nuage,Tant de mouettes peu sagesAniment le paysagePuis se mettent à la nage.
Puis, du haut d’une corniche,On découvre où se nichentLes belles villas de richesOu les pavillons chiches.
On n’arrête de porterSon regard enchantéSur toute l’intensitéDe la mer si bleutée.On peut y suivre la peineD’un frêle voilier qui freineSur sa route qui le mèneVers les rives phocéennes.Plus loin un pétrolierQui voudrait Fos rallierEt ne cesse d’humilierUn pauvre minéralier.
Le mistral illumineSûrement les îles voisines,Laissant que s’enracinentSes traces d’amours divines.
Et, quand viendra l’été,Les cigales entêtéesSans cesse voudront chanterLeurs sons d’éternité.09/03/05 et 14/02/08 |
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Début du recueil |
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