POÈMES :
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OUILLEÀ trop de MarieMais qu'y a t'il de pireQue son mari qui boitPeut-être cet homme dont l'ireFait battre sa femme de droitDans tous les cas que direSinon son désarroiSans omettre que les piresBoivent et battent de surcroîtCes hommes ne savent offrirQue l'enfer sous leur toitLeur faiblesse peut meurtrirPlus fort de fois en foisIls mentent comme ils respirentL'amour n'est plus courtoisEt quand il se retireLa haine remplace la foiInutile de décrireLes enfants dans l'effroiIncapables de choisirEt qui trinquent à chaque foisSi pour s'en prévenirIl existe bien des loisQue ces femmes doivent souffrirEtre sans cesse aux aboisCar comment déconstruireCe qui était sa joieSans tenter de guérirCelui à qui l'on doitEt très vite le désirTant chéri autrefoisS'effrite s'il faut subirDu plus fort la dure loiAcculées à tenirLes victimes souvent croientQue l'erreur doit venirD'elles-mêmes et restent sans voixTorturées sous les tirsDes comment des pourquoiLeur raison se déchireRien n'est plus adéquatElles tentent de parvenirA retrouver une voieQui pourrait maintenirUn avenir sans croixMais l'homme immonde retireEncore de son carquoisDes flèches qui font souffrirToujours plus fort sa proieS'enfuir ou se détruireEn ayant honte de soiNe pas oser le direSe croire montrées du doigtL'enfer qu'elles veulent férirNe leur laissent que des choixQui sans arrêt empirentEn étant plus étroitsIl est temps de quérirUne aide un porte-voixPour stopper ce martyrEt faire valoir ses droitsIl faut pouvoir s'offrirUn très bon avocatEt puis toujours subirVils mensonges et tracasDire qu'il faut réagirA la toute première foisCela semble convenirMais ne va pas de soiComment ne pas mollirIls sont si rares les casD'hommes dont l'ignoble délireCesse au premier combatNe laissons plus meurtrirLes mères en plein émoiEt sachons leur offrirNotre soutien à chaque foisAidons les à bâtirCe qui sera la voiePour finir de subirEt faire valoir leurs droits20/09/05
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