POÈMES :
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ALZHEIMER
Il n’est pire maladie,Dans nos vies éphémères,Qu’Alzheimer qui ravitSoit un père, soit une mère.Ah que, malgré les soins,C’est cruel Alzheimer !Ça enferme dans un coinEt ça nous laisse amer !C’est profond comme un puitsOù l’on s’enfonce sans fin,Une sempiternelle nuitQui sera pire demain…Dans chaque journée qui pointS’ouvre un nouveau désertAvec, de moins en moins,D’aisance et de repères…On y perd les amisQui rendent la vie si bien ;Peu à peu, ils s’enfuientDevant cet incertain…Trouvera t’on, enfin,Quand tant se désespèrent,Des remèdes, des soutiens,Contre ce mal qui prospère ?Ampaza, le 24/03/08 |