POÈMES :

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QUARANTE DEUX VOIX

 
 

Quarante deux voix séparent

Martine de Ségolène

Et ce si faible écart

Met le PS en peine.

 

Ce n’est que très très tard,

Après de nombreuses scènes,

Que l’on a pu savoir

Qui allait être la reine.

 

Tous ces bruits de couloir,

Ces injures qui enchaînent,

Sont blessures au pouvoir

De se changer en haine.

 

Que dire de cette victoire

A part qu’elle est bien vaine ;

Martine ne peut y croire,

Pas plus que Ségolène.

 

Ce scénario bizarre,

Qui sait où il nous mène ?

On pouvait le prévoir,

Personne ne tient les rennes !

 

Pour être porteur d’espoir

Et rester dans l’arène,

Nous avons le devoir

D’avoir une vie plus saine.

 

Comme chacun peut bien voir

Qu’aucune n’est magicienne,

Trouvons un oiseau rare

Sans vue élyséenne !

 

Sinon notre belle histoire,

Sans nouvel oxygène,

Sera pleine de déboires

Et la droite plus obscène.

 

 

 

 

 

 

22/11/08

 

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