POÈMES :
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TENDRE CHRYSALIDE
Comme sur une terre arideOù rien ne peut pousser,Mon cœur se meurt d’aimerDans toutes ses peurs putrides.Ses larmes de pluies acides,A longs flots déversées,L’ont peu à peu gercé :Seules savent fleurir ses rides.Et chaque heure plus livide,Triste et stérilisé,Mon cœur n’ose plus oserEt demeure invalide.Mystérieux et timide,Tout recroquevillé,Qu’il aimerait s’éveillerDe sa tendre chrysalide !29/01/05 et 17/05/07
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