POÈMES :
|
CHAGRIN |
Un jour, ils sont vivants,Près de nous et en forme ;Un autre, qui en vaut cent,Ils nous quittent et s’endorment.Soudain, nos vies d’avant,Aux heures si uniformes,Se brisent et l’on se sentBlessés d’une peine énorme.Le temps qui vient devantNous paraît tout hors-norme,Tant il coule, dans notre sang,Un soûlant chloroforme.Et dans les vilains ventsQui font ployer les ormes,À jamais, on pressentLeurs voix aimées, difformes.23/12/09 |
|
fin du recueil | ||