POÈMES :
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ALIZÉS
Surpris par une bourrasque plus brusque que d’habitudeJe me retrouve tout nu et vit d’incertitudesCe que je croyais sûr n’est plus que sable mouvantEt mes châteaux de cartes s’enchevêtrent dans le ventMais que sont devenus mes assurances d’avantMes jolis crépuscules et mes soleils levantsTout me parait si sombre peuplé de solitudeJe ne suis plus qu’une ombre cernée par l’inquiétudePeu à peu cependant je redeviens vivantJ’espère d’autres horizons de splendides routes du sudOù de doux alizés iraient me soulevantEn m’emportant au loin vers des demains moins rudesJe m’imagine déjà plongeant dans l’océanPour y noyer tourments et traces de servitudesChérissant les mouettes qui jouent avec le ventSous un ciel sans nuage qui sèche toutes lassitudes06/03/07 |
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