POÈMES :
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MES CINQUANTIÈMESAux cinquantièmes sonnantsIl faut faire le bilanDes faiblesses du passéDes passions rapiécéesAux cinquantièmes venantsVoici tout en couleursDes instants de ma vieDont vous êtes acteursLes cinquantièmes bleusMe rappellent mon enfanceLà bas loin de la FranceSur une terre en feuLes cinquantièmes jaunesJaillissent dès que sonnentLes peines d'adolescenceOu les tristes silencesAux cinquantièmes orangesIl faut que je me rangeEt accepte de jeterLes langes et leurs saletésLaids cinquantièmes violésSont ceux que m'ont voléArmée et hiérarchieVendangeurs de gâchisLes cinquantièmes grisTraînent en moi un aigriUne pauvre bête en cageQui se noie dans sa rageLes cinquantièmes noirsSont ceux des longs couloirsDes attentes inutilesEt des angoisses fébrilesFous mes cinquantièmes rougesA booster ce qui bougeAu cours de longues soiréesParfois sur des pavésChers cinquantièmes vertsQui m'inscrivent sur la terreQuand je taille ou je planteArrose ou bien enfanteJ'adore les cinquantièmes blondsDe ma star ma BéaQui toujours sans flonflonSupporte mes hauts et basEt mes cinquantièmes rosesQuand mon regard se poseSur la face des enfantsTraces de nos sermentsMes cinquantièmes mauvesSont des secrets d'alcôveOù j'aime que se loveLa tendresse qui sauveBeaux cinquantièmes blancsSymbole de puretéS'y blotti dans mes flancsCe Souffle d'EternitéPurs cinquantièmes d'azursApaisants et si sûrsQuand l'extase dans mes yeuxDépose le Signe des CieuxAux cinquantièmes cuitsQue l'on fête aujourd'huiJe vous décris aussiCertains goûts de ma vieAux cinquantièmes vanillesJe veux que mon cœur brilleEt parfume la vieQui pleure auprès de luiSûrs cinquantièmes sucrésSi fondants d'amitiésSans lasser ils façonnentDes traces qui résonnentLes cinquantièmes salésC'est la mer sur ma peauQui emmêle avec l'eauMa chevelure boucléeLes cinquantièmes tabacsFoulent dans la nicotineMon souffle et ma bonne minePour une vie de tracasMes cinquantièmes poivrésMe trouvent sur mon véloOù j'ôte le haloDe tous les airs viciésSales cinquantièmes saignantsOù soufflent les vents violentsQui me poussent à la hainePuis me laissent dans la peineCes cinquantièmes corsésDe courage épicésQui me mènent aux maquisEt saccagent les acquisLes cinquantièmes pralinesC'est quand on me câlineEt qu'alors tout m'inclineA la douceur divineAux cinquantièmes goûteuxJ'ajoute quelques matièresPour décrire un peu mieuxToutes mes années sur terreChers cinquantièmes d'aciersOù j'ai toujours rêvéDe conduire et de suivreDes routes qui enivrentTristes cinquantièmes de cendresOù pleure mon cœur à fendreLes bonheurs balayésEt les tombes oubliéesFaux cinquantièmes de sablesMinables effets de modeOù lentement s'érodentDes châteaux improbablesSûrs cinquantièmes de rocsRefuge des heures qui choquentGrâce auxquels je m'amuseDes vents mauvais qui usentLes cinquantièmes de glacesMe lancent dans des crevassesOù l'angoisse m'enferreEt me ferme à la terreFiers cinquantièmes de feuxQui effacent l'effroiEt dans leurs flammes broientTout ce qui est affreuxBeaux cinquantièmes d'eauxOù se noient tous les doutesDélices des temps chaudsDouceurs au goutte à goutteAux cinquantièmes qui passentJe laisse enfin la placeA toutes ces saisonsQui ont marqué mon frontLes cinquantièmes d'hiversMe rappellent les guerresDe naguère et d'hierContre ma mère et la terreLes cinquantièmes d'automnesMornes et monotonesLorsque je marmonneSans voir ce qui étonneLes cinquantièmes d'étésOù sous le ciel bleutéJe peux enfin fêterTout ce qui est beautéCinquantièmes printempsComme un temps de l'AventOù je sais et m'éprendsDes recommencementsLes cinquantièmes hurlantsSemblent être en dérouteEt du passé blessantS'effacent un peu les doutesAux cinquantièmes naissantsJe m'efforce coûte que coûteEn me convalescantA suivre d'autres routesAux cinquantièmes futursPour être fier de moiIl faut de mes blessuresOublier les effroisAlors d'autres cinquantièmesMe trouveront plus sûrAuprès de ceux qui m'aimentEt toujours me rassurentJe chercherai près d'euxDes chemins amoureuxQui auront la chaleurSi douce du bonheurNantes et Houlgate les 28, 29 et 30/12/04
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